Ce britannique de 80 ans a réussi la prouesse de créer un écosystème parfaitement écologique, viable dans une grande bouteille scellée. Pendant quarante ans, la plante s’est développé dans le récipient hermétiquement clos sans aucune intervention extérieure. Une expérience rare et enrichissante.

La genèse du monde miniature

Dans les années 60, David Latimer, jardinier passionné, décide de réaliser un terrarium un peu spécial. Il choisi une grande bonbonnière d’une trentaine de litres dont il remplit le fond de terreau et pratique son semis à l’aide d’un fil. En 1972, il arrose pour la dernière fois et scelle définitivement la bouteille. Depuis ce temps, la plante, de type Tradescantia n’a eu de cesse de s’épanouir jusqu’à occuper, aujourd’hui, la quasi totalité de l’espace vide.
Le seul geste que son propriétaire consent à pratiquer est celui de tourner régulièrement la bouteille pour que la plante soit exposée uniformément aux rayons du soleil.

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Cet exemple illustre très bien les principes d’équilibre et de résilience présents dans la nature. Le fait de fermer hermétiquement la bouteille a permis l’émergence d’un véritable écosystème miniature fonctionnant de manière complètement autonome.

Les processus à l’oeuvre

Tous les ingrédients de la vie étaient réunis : l’eau du premier arrosage, le terreau servant de support de culture, la plante mettant en oeuvre les échanges chimiques et le soleil à l’extérieur comme source d’énergie.

. Tout d’abord l’eau provenant du premier arrosage est restée à l’intérieur du flacon. Elle a été recyclée mainte et mainte fois par la plante. D’abord puisée par les racines, puis rejetée dans l’air lors de la transpiration, elle s’est déposée sur la paroi avant de couler au fond de la bouteille et arroser les racines.
. L’air ensuite, comme l’eau, a été recyclé en continu au fil des ans. La plante, en réalisant la photosynthèse a produit plus d’oxygène qu’elle n’en a consommé pendant la nuit. Les bactéries du sol ont consommé cet oxygène et rejeté du dioxyde de carbone.
. En suivant son développant naturel, la plante a grandi et a produit des déchets. Les feuilles se sont renouvelées. Les parties brunes et sèches se sont déposées sur le terreau avant d’être transformées en fertilisants par les micro-organismes comme lors du processus de compostage.

D’autres exemples d’écosystèmes miniatures

Il existe depuis plusieurs années, une entreprise qui commercialise des écosystèmes mettant en scène des animaux. L’« Ecosphère » contient des crevettes, de l’eau de mer, des algues, des gorgones (corail) et des cailloux.

Par ailleurs, un mur végétal est également un écosystème semi-fermé avec un minimum d’inputs où les engrais ont tendance de se générer automatiquement, comme dans la nature.

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