Le vert est tendance, à n’en pas douter. De plus en plus de grosses sociétés franchissent le pas et s’impliquent d’avantage dans la valorisation des espaces de travail et la promotion du bien être de leur personnel. Comme les fermes verticales, le potager d’entreprise est un exemple parmi d’autres. Mais pourquoi diable, Google fait appel à un jardinier prestataire pour que les employés de la boîte cultivent des radis?
Ces dernières années, le potager d’entreprises et l’ensemble des activités satellites qui proposent aux employés de mettre les mains dans le terreau se sont multipliés.
La formule est simple : un potager se décline en plusieurs services comme la location de matériel de culture, des ateliers de team building, et d’autres animations à la journée ou à la semaine.
L’idée semble anodine et peut prêter à sourire, mais l’enjeu est grand pour les entreprises. Les retombées de ces activités innocentes sont extrêmement bénéfiques en terme de réduction de l’absentéisme, d’accroissement de la productivité, de dynamique de travail et créent une contexte favorable à une meilleure intégration du personnel dans la société.
Les études dans ce domaine se succèdent et intéressent les dirigeants d’entreprise à la recherche de nouvelles politiques managériales. Au delà des logiques « bâton-carotte », de la contrainte, de la soumission et du stress que ce type de gestion engendre, il y a tout simplement la prise en compte des besoins psychologiques fondamentaux des collaborateurs et la reconnaissance de cette équation simple : on travaille tout simplement mieux quand on est heureux.
« The Economics of Biophilia » compile une série d’études qui explorent et analysent en détail les
Google, Bouygues, Icade, EDF, PepsiCo ne se trompent pas en initiant cette nouvelle pratique d’entreprise.
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