Nous passons près de 80 % de notre temps entre quatre murs. C’est pourquoi, pour notre santé, il est conseillé de s’entouré de plantes dépolluantes. En effet, l’Observatoire de la Qualité de l’Air estime que l’air à l’intérieur d’un bâtiment est 5 à 10 fois plus pollué que l’air extérieur. Aérosols, papiers peints, vernis, produits d’entretien : nous utilisons ces substances au quotidien sans y penser. Pourtant, elles recèlent de fortes quantités de composés volatils (COV) néfastes pour notre santé. Les COV peuvent causer des problèmes respiratoires et allergiques, ainsi que de maux de tête et une fatigue chronique.
Bonne nouvelle tout de même, les plantes vertes veillent sur nous ! Grâce à leur pouvoir filtrant, elles contribuent à débarrasser l’air de ces différents polluants. Ainsi, un mur végétal agit comme une véritable unité de traitement de l’air et contribue à assainir son environnement immédiat. Découvrez vite les propriétés étonnantes des cinq meilleures plantes dépolluantes à placer sur tout mur végétal.
L’aglaonéma : championne contre le formaldéhyde
Originaire de la forêt tropicale, l’aglaonéma allie le charme de son feuillage à d’étonnantes capacités d’absorption et de purification de l’air. D’après une expérience menée par la NASA en 1980, cette plante capte de manière exceptionnelle les formaldéhydes (de 5 à 10 µg/heure selon sa taille). Ces composés toxiques sont contenus dans la fumée de cigarette, ainsi que les solvants, peintures, parfums d’ambiance et produits ménagers.
Elle est aussi efficace pour absorber les composés organiques volatils contenus dans les tissus du mobilier et les revêtements muraux. Enfin, elle transforme aussi le benzène, l’un des COV les plus cancérigènes. L’aglaoné est donc une plante qui rend bien des services à notre santé et notre bien-être !
Le chlorophytum : contre le monoxyde de carbone
La « plante-araignée » possède des capacités dépolluantes de la feuille aux racines. Sa spécialité ? Débarrasser une petite pièce du monoxyde de carbone en 24 h ! Adieu, les résidus de combustion liés à la cigarette, au gaz et au chauffe-eau. Le chlorophytum lutte également contre le formaldéhyde (3 à 10 µg/heure) et le toluène. Ce dernier se cache dans les tapis, moquettes et colles à bois.
Le syngonium : contre le xylène
Syngonium podophyllum a une corde spéciale à son arc : le xylène, qui se trouve dans les colles, vernis et peintures. Il est donc particulièrement utile dans un atelier d’arts plastiques ou chez un artisan.
Le figuier à feuille de sabre
Ficus ahlii est efficace sur deux composants émanant des meubles en bois aggloméré, le formaldéhyde et le trichloréthylène. A placer dans une cuisine récemment installée, par exemple !
Le spathiphyllum: la dépolluante polyvalente
Cette belle plante d’un vert sombre orné de fleurs blanches majestueuses est la star incontestée de la dépollution. La « fleur de lune » est en effet la reine pour débarrasser l’air du trichloréthylène, du benzène, de l’ammoniac, du xylène et du formaldéhyde.
En bref
Chaque pièce de la maison ou du bureau contient dans l’air de nombreux composés volatils nocifs pour les humains et les animaux. Une plante dépolluante en pot permet en moyenne de purifier l’air d’une petite pièce de 10 m². Alors, imaginez donc les effets démultipliés de la purification de l’air apportée par un mur végétal !
Pour en savoir plus sur les plantes dépolluantes et comment en prendre soin, consultez cet article sur les 30 plantes dépolluantes les plus populaires.
Le saviez-vous ? Les algues vertes recèlent également un potentiel écologique étonnant, malgré leur mauvaise réputation.
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