La RATP a lancé en novembre 2016 une consultation populaire. Elle vise à collecter des suggestions permettant d’améliorer l’environnement du métro parisien. L’une des cinq grandes idées retenues par le jury propose de végétaliser les espaces sous-terrains. Même les grands architectes de la ville verte n’ont pas pu imaginer cela…
Qualifiée de « challenge technique » par le directeur du département services et espaces multimodaux, Franck Avice, la question nous a immédiatement interpellés. La réflexion porte à la fois sur la végétalisation des espaces souterrains et l’aménagement des stations aériennes. Si les jardins en extérieur ne posent pas de difficultés majeures, les aménagements intérieurs du métro nécessitent quant à eux, une approche bien plus spécifique. L’absence de lumière naturelle, l’acheminement de l’eau, et la prise en compte du traffic des usagers représentent les principales contraintes auxquelles le projet devra répondre.
Végétaliser « l’Underground »
Par ailleurs, la question n’est pas entièrement nouvelle. Des expériences et des réalisations concrètes voient le jour dans les grandes métropoles mondiales. A New York, un projet innovant, la « low line » est conduit par deux urbanistes ingénieurs, James Ramsey et Dan Barasch au coeur d’une station de métro abandonnée. L’objectif visé consiste à maintenir un parc sous terrain éclairé par un ingénieux système de puit de lumière à distance. 
Des murs végétaux pour gagner de la place
Dans les deux pistes envisagées pour la végétalisation des stations de métro, Franck Avice évoque la possibilité d’intégrer des murs végétaux. Puisque la technique des murs végétalisés en intérieur combine déjà arrosage automatique et lumière artificielle, on n’aurait tort de s’en priver. En outre, le gain de place au sol s’avère être un argument de poids pour l’aménagement des stations où le traffic de voyageurs est dense. Le principal frein est budgétaire. Ces installations ont un coût et l’entretien aussi. 

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